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À la découverte du patrimoine - Saint-Aubin-du-Cormier

à Saint-Aubin-du-Cormier
5.1 km
Pédestre
Facile
  • La bone arive ao Grand Staobin !*
    (* Bienvenue à Saint-Aubin-du-Cormier !)

    Je somes vra benéze de vous vair dans notre qemune de 4000 demeurants, ao son châtè, sa belle egllize, sa bouere e ses bouéz. C’e d’etr ebaobi e d’aler su son poué pour trouver de cai a son laizi dans les petites rues du bourg e par les bâs
    chemins...*
    *Soyez les bienvenu.e.s dans notre commune de 4000 habitant.e.s, avec son château, sa belle église, son étang et ses bois.
    Laissez-vous surprendre et prenez le temps...
    La bone arive ao Grand Staobin !*
    (* Bienvenue à Saint-Aubin-du-Cormier !)

    Je somes vra benéze de vous vair dans notre qemune de 4000 demeurants, ao son châtè, sa belle egllize, sa bouere e ses bouéz. C’e d’etr ebaobi e d’aler su son poué pour trouver de cai a son laizi dans les petites rues du bourg e par les bâs
    chemins...*
    *Soyez les bienvenu.e.s dans notre commune de 4000 habitant.e.s, avec son château, sa belle église, son étang et ses bois.
    Laissez-vous surprendre et prenez le temps de découvrir tranquillement ses trésors à travers les petites rues du bourg et les chemins creux...

    Le gallo, l’autre langue régionale de la Bretagne !
    On connait bien le breton, la langue régionale parlée à l’Ouest de la région. On connait moins le gallo, la langue romane régionale qui s’est développée dans la partie Est qu’on appelle aussi la Haute-Bretagne. Elle est pourtant encore bien présente et comprise par 200 000 locuteurs en Bretagne, des Côtes-d’Armor jusqu’en Loire-Atlantique. Comme de nombreuses autres communes, Saint-Aubin-du-Cormier a décidé de mettre en valeur sur son territoire ce patrimoine immatériel, qui véhicule toute une culture et un art de vivre. Elle est signataire depuis 2017 de la charte *“Du Galo, dam yan, dam vér* !”. *Du gallo ? Mais oui, bien sûr !

    Les Petites Cités de Caractère® : Répondant aux engagements précis et exigeants d’une charte de qualité nationale, les Petites Cités de Caractère® mettent en œuvre des formes innovantes de valorisation du patrimoine, d’accueil du public et d’animation locale. C’est tout au long de l’année qu’elles vous accueillent et vous convient à leurs riches manifestations et autres rendez-vous variés. Vous y êtes invités. Prenez le temps de les visiter, de pousser les portes qui vous sont ouvertes et d’y apprécier un certain art de vivre.
    Découvrez-les sur le site internet des Petites Cités de Caractère®.
Points d'intérêt
1 La chapelle ducale
Elle était composée d’une simple nef à laquelle deux chapelles avaient été ajoutées au Sud et était
dédiée à Notre Dame, alors que la chapelle Saint-Aubin construite en 1435 se trouvait dans l’enceinte du château. La tour, qui existe toujours, a été édifiée en 1764, pour remplacer l’ancien clocher tombé en ruine.
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2 Les maisons boutiques
L'activité économique était particulièrement importante au cœur de la ville. Jusqu’au milieu du
XIXe siècle, s’élevaient des halles au centre de la place Veillard. Les quatre faces de cette place
étaient bordées de maisons à pans de bois à porches. Ces constructions abritaient des boutiques au rez-de-chaussée tandis que l’étage était occupé par l’habitation du commerçant.
3 La maison de la rose rouge de Thomas James
A l’angle de la place Veillard et de la rue du château se trouve la maison de la rose rouge, probablement construite en 1614 à l’emplacement de la maison natale de Thomas James, évêque de Dol-de-Bretagne en 1482 et gouverneur du château Saint-Ange près du Vatican. Né à
Saint-Aubin-du-Cormier, ses armoiries représentaient une rose.
4 Le château
Construit entre 1223 et 1225, le château se composait d’un quadrilatère de 86 et 96 m de longueur sur 30 m de largeur ; il était flanqué de 10 tours circulaires et d’un donjon au Sud-Ouest.
Ce château était complété de deux enceintes, la première datant du XIIIe siècle a été augmentée par une seconde enceinte au XVe siècle. Des vestiges de ces enceintes subsistent à proximité du château.
De 1435 à 1437, le duc Jean V de Bretagne fit refaire la porte du donjon et construire deux nouvelles tours. Il fit également édifier une chapelle éclairée par quatre fenêtres et surmontée d’une chambre de parement qui lui était
réservée.
Entre 1449 et 1464, dans un mouvement général concernant toutes les fortifications des Marches de Bretagne et
face à l’appétit annexionniste du Roi de France, le duc François II fit augmenter les défenses du château. Au Sud, le château était protégé par l’étang, à l’Ouest, par une douve et au Nord et à l’Est par une vallée ainsi que trois tours. Le donjon, pièce maîtresse de l’ouvrage fut détruit sur ordre du roi Charles VIII en 1491, quelques années après la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier. Miné et démoli de moitié, c’est un donjon éventré qui demeure aujourd’hui.
Donjon-de-St-Aubin-du-Cormier-Alexandre-Lamoureux-MG-2601.jpg
5 Les remparts du chemin des Douves
Pour protéger la ville, le duc de Bretagne réalisa vers 1450 une deuxième enceinte autour du
château et de la cité. Cette enceinte était composée de douves, de murailles et de tours. Aujourd’hui
on peut voir les restes de ces remparts chemin des Douves, qui marque la frontière entre la commune et celle voisine des Rives-du-Couesnon.
Remparts-Saint-Aubin-du-Cormier-A-Lamoureux-3K3-5147.jpg
6 La mairie et la halle
La mairie actuelle a été construite en 1872 pour remplacer celle existant rue de l’Ecu. La halle
date de 1877 et servait de stockage pour le blé. Elle fut ensuite utilisée pour le commerce du
beurre et des œufs. Ces deux bâtiments forment un ensemble très cohérent en terme d’architecture.
L’usage du calcaire non local témoigne d’une évolution propre à la seconde moitié du XIXe siècle.
Ceci a eu une grande incidence sur la diversification de la production architecturale.
7 L’école des filles
Située rue du Général de Gaulle, l’école des filles, construite entre 1892 et 1895, accueille aujourd’hui l’école de musique. De nouveaux bâtiments lui ont été ajoutés afin de créer l’Espace loisirs et culture, ainsi que la médiathèque.
8 L'église
La chapelle ducale devenant trop petite pour accueillir tous les paroissiens, il fut décidé de
construire une nouvelle église dont les premiers projets sont élaborés en 1889. Reprenant le style
romano-byzantin, l’église est édifiée entre 1899 et 1902. L’édifice n’est pas orienté, au contraire
de la majorité des églises qui possèdent leur chœur à l’Est, tourné vers la ville sainte de Jérusalem
et le soleil levant. Les marches de l’église proviennent des pierres tombales de la chapelle ducale.
Eglise-de-Saint-Aubin-du-Cormier-credit-Alexandre-Lamoureux-validite-31102030.jpg
9 La chapelle Saint-Denis
Une ancienne chapelle Saint-Denis se trouvait dans le cimetière de Bécherel, mais en 1880, elle
est rasée pour cause de ruine imminente. Quelques années plus tard, Jean Duver, prêtre à Rennes,
originaire de Saint-Aubindu-Cormier et oncle d’Edouard Pontallié, député-maire de la commune, fait construire une nouvelle chapelle de style néo-gothique. Jean Duver est enterré dans la chapelle ainsi que l’épouse et les filles d’Edouard Pontallié.
10 Le jardin médiéval
C’est en 2008, après l’acquisition de ces lieux par la municipalité, que l’association Ragoles et Béruchets entreprend l’aménagement de cet ancien potager en jardin d’inspiration médiévale.
L’objectif est de faire redécouvrir, dans un cadre original, un jardin clos du Moyen-âge conçu selon
un ordonnancement structuré, des parterres géométriques délimités par des plessis et pavements.
De nombreuses plantes y sont cultivées dont des espèces végétales locales à vocation médicinale, tinctoriale, aromatique, alimentaire ainsi que des plantes d’agrément.
Jardin-Saint-Aubin-du-Cormier--A-Lamoureux-MG-2525.jpg
11 L'étang
A l’origine, l’étang faisait partie des douves du château. A moitié asséché entre la fin du XVIIIe
siècle et le début du XXe siècle, il fut remis en eau en 1947 par la commune devenue propriétaire.
C’est aujourd’hui un espace de détente et de balade. A proximité, le jardin d’aventures propose
aux enfants un parcours de type accrobranche et une immersion dans un univers imaginaire. Cet
aménagement permet de découvrir et s’approprier une légende spécialement conçue pour
Saint-Aubin-du-Cormier : « L’ondine et le dragon ».
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12 Le bois de Rumignon, le lavoir
Typique des boisements du Grand Ouest, le bois de Rumignon recouvre une crête de 145 m. Le
site fait partie du massif forestier des Marches de Bretagne. Des pierres taillées et une trentaine
de haches y ont été découvertes, témoignant d’une occupation humaine ancienne, à l’époque du
Néolithique puis à l’Âge de bronze. Passant non loin du lavoir du Pissot (construit en 1907) et traversant Bécherel, la ligne de partage des eaux sépare les bassins versants du Couesnon au Nord et de la Vilaine au Sud.
La forêt abrite le site de la Roche Piquée, un groupe de rochers de grès aux parois abruptes qui offre une atmosphère douce et apaisante. La topographie particulière du lieu, classé monument naturel à caractère artistique depuis 1911, est source de quelques légendes et superstitions. L’une d’elles raconte que des crapauds géants garderaient un fabuleux trésor sous la roche...
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