Les viandes et volailles

LES AGNEAUX « PRÉS-SALÉS » DU MONT-SAINT-MICHEL

Le cycle des marées de la baie du Mont-Saint-Michel rythme la vie des agneaux de prés-salés. Ces derniers pâturent dans les herbus, des prairies régulièrement inondées par la mer et où poussent des plantes halophiles. La faible densité de la végétation oblige les animaux à parcourir de grandes distances, développant ainsi une musculature et de ce fait, une viande avec une belle qualité nutritionnelle. Cette alimentation spécifique, associée à une vie au grand air, confère à la viande de l’agneau de prés-salés un goût iodé et une tendreté incomparable.

UN ENGAGEMENT POUR LA QUALITÉ

Pour obtenir l’appellation A.O.P., les éleveurs s’engagent à respecter un cahier des charges strict garantissant la qualité, l’origine et la traçabilité de la viande. Chaque agneau doit passer au minimum 70 jours dans les prés salés pour développer son goût caractéristique.

Grâce à leur savoir-faire, ces éleveurs offrent aux consommateurs une viande d’exception, fruit d’un élevage traditionnel et respectueux de l’environnement.

LE POULET DE JANZÉ

Originaire de Janzé, près de Rennes, la Noire de Janzé est une race de poule rustique aux origines mystérieuses. Probable descendante des Gélines noires d’Armorique, elle est apparue sur les scènes avicoles dans les années 1920. Elle a été reconnue officiellement en 1931 et a failli disparaître en raison de la Seconde Guerre mondiale.

Grâce à l’engagement de passionnés, la race a été reconstituée dans les années 1990, même si son patrimoine génétique exact reste incertain en raison de croisements. Le poulet de Janzé est une poule de taille moyenne, au plumage noir aux reflets verts. Sa viande, tendre et savoureuse, est particulièrement appréciée des gastronomes.

LA COUCOU DE RENNES

Née de la passion d’éleveurs locaux, la poule Coucou de Rennes a été sélectionnée au début du XXème siècle pour ses qualités gustatives. Sa viande, réputée pour son goût de noisette, en a fait une volaille très appréciée. Cependant, la Seconde Guerre Mondiale et la concurrence de races étrangères ont failli lui être fatales.

Grâce à la persévérance et à la passion de l’Écomusée du pays de Rennes et de nombreux éleveurs, la race a été sauvée de l’oubli. Aujourd’hui la Coucou de Rennes, reconnaissable à son plumage caractéristique, connaît un bel essor et contribue à la valorisation du patrimoine avicole breton.